Anti-chaos, c’est « le livre-boussole pour reprendre la main sur ton avenir ». Son auteur est Mathieu Dardaillon, le fondateur du programme d’accompagnement à l’entrepreneuriat Ticket for Change. Il partage dans cet ouvrage ses solutions pour mieux vivre et agir dans un monde en plein chaos. (Psst : tous mes articles « Morceaux choisis » sont à découvrir dans la rubrique Inspirations)

Difficile de sélectionner seulement quelques extraits de ce livre, foisonnant et riche. Anti-Chaos est un guide complet pour mener ses projets et sa vie dans un monde toujours plus chaotique. Parmi les 11 pistes et méthodologies explorées, au lecteur de choisir celles à appliquer en priorité.

Pour ma part, j’ai été (bien sûr) particulièrement sensible à l’invitation à se déconnecter des écrans pour mieux discerner et ne pas se laisser distraire de son cap :). Mais aussi pour mieux profiter du voyage !

“Le nombre de messages que nous envoyons, le nombre de fois où nous regardons notre téléphone par jour, les délais de livraison de nos achats, etc. : tout s’accélère dans notre quotidien. Chacun de nous peut le sentir, presque physiquement. Il y a toujours plus à faire. (…) Nous sommes quotidiennement bombardés d’informations, happés par l’adrénaline des écrans, et notamment des réseaux sociaux. Ce capharnaüm informationnel participe à la confusion et à notre moindre capacité de discernement dans ce contexte.” (p.19-20)

“La société a déformé notre vision du bonheur, nous poussant à poursuivre des choses qui créent en nous une frustration constante. Il est temps de reprendre la main. (…) Nous ne faisons pas face à un défi climatique. Ou de préservation de la biodiversité. Ou d’inégalités. Ou de lien social… Nous avons en réalité un problème de fond, qui est la cause de tous les autres : notre mode de pensée n’est plus adapté à notre époque.” (p.33 & 35)

“Le changement de système commence par chacun de nous. Cela se joue à trois niveaux :

• en changeant nos modes de pensée et d’action à un niveau individuel ;
• en transformant nos façons d’agir dans nos organisations ;
• en créant de nouvelles manières de vivre au niveau de la société.” (p.49)

“6 ingrédients pour cultiver la clarté : le vide, la marche, la nature, l’écriture, moins d’écrans, le co-développement”. (p.58)

“Les écrans accaparent notre attention. Ils peuvent nous couper de notre intuition profonde. Nous dévier de notre chemin, en créant de la comparaison ou de la dispersion. Nous sommes hyper-connectés au monde mais cela peut contribuer à nous déconnecter de nous-mêmes”. (p.67)

“Pour avancer dans l’incertitude, il est essentiel d’avoir une vision, un cap, une intention claire. Pour traverser les temps difficiles, il faut une raison à l’horizon qui donne la force d’y croire et d’avancer. C’est vrai autant à un niveau collectif qu’à un niveau individuel”. (p.88)

“Dans un contexte d’incertitude, il est moins pertinent de chercher à prévoir, anticiper et planifier que dans un monde certain. Il est plus utile de se mettre en mouvement, et d’ajuster son cheminement en continu. (…) Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il ne s’agit pas d’imaginer des idées qui n’ont aucun rapport avec le monde réel, mais de tester des choses, et de s’amuser dans le processus.” (p.101)

“Nous avons tous des talents ! Nous avons tous quelque chose que nous faisons très bien, naturellement, qui nous donne de l’énergie, et qui apporte beaucoup de valeurs aux autres.” (p.123)

“J’ai besoin de toi et tu as besoin de moi. Là où tu agis, je n’ai pas besoin d’agir. Merci, c’est libérateur pour moi ! Inversement, là où je fais avancer les choses, tu peux t’appuyer sur moi. Sans interdépendance, impossible de se concentrer sur ce que moi seul peux faire. Impossible de cultiver sa singularité sans jouer collectif : les deux vont de pair”. (p.138)

“Quand je dois me décider, le me demande : “Est-ce que ça me donne, ou est-ce que ça me prend, de l’énergie ?”. Cela peut paraître simpliste, mais en fait, derrière la notion n’énergie se trouvent intuitivement mes besoins du moment, ce qui est important pour moi.” (p.167)

“Vous connaissez probablement la fameuse loi de Pareto : selon elle, 20% des actions créent 80% des résultats. Ce n’est pas forcément en faisant plus que l’on produit plus d’effets. Parfois, c’est en faisant un pas de côté, en faisant moins mais mieux. En agissant sur des effets de leviers”. (p.185)

“Avoir une vision est nécessaire, car elle nous donne un cap pour avancer dans la bonne direction, mais ensuite, ce qui compte, c’est l’expérience que nous visons, ici et maintenant. Apprenons à cultiver la joie sur le chemin”. (p.192)