Depuis quelques temps, je m’intéresse de près à la pratique du jeûne alimentaire et à ses bienfaits pour la santé. Je partage avec toi un résumé de mes lectures…
Tu as besoin d’aide pour gagner en visibilité et développer ton audience ? J’aide les entrepreneuses à clarifier leur message de marque et à développer leur stratégie de contenus pour (enfin) mieux communiquer !
Au départ, cette interrogation est née de la lecture d’articles sur son intérêt dans la prévention et le traitement des cancers. Puis j’ai découvert des témoignages enthousiastes, sur internet et dans la vraie vie, de personnes qui le pratiquaient, notamment sous la forme de cures d’une semaine ou plus alliant « jeûne et randonnée ».
À la fois tentée et complètement effrayée par cette idée de ne pas manger (ou juste des jus de fruits/tisanes selon les formules) et en plus de fournir un effort sportif, j’ai décidé de faire quelques recherches sur le sujet, lire quelques livres. Puis, la semaine dernière j’ai entrepris de faire appel à vos témoignages via Instagram et Facebook.
Tout ce travail m’a permis de découvrir qu’il existe autant de bonnes raisons de débuter une cure de jeûne que de manière de la pratiquer.
Et aussi de commencer à faire mes propres expériences, en commençant par ce qu’on appelle le jeûne intermittent. J’ai d’abord testé le jeûne de 24h (du dîner au dîner suivant), puis j’ai enchaîné sur le jeûne 16h/8h (pour ma part il s’agit de manger entre 13h et 21h, puis de laisser le système digestif au repos jusqu’au lendemain 13h).
Ce week-end, profitant d’être sans enfants, j’ai aussi expérimenté un jeûne de 48h. Que j’ai quand même trouvé un peu plus difficile: même si la faim ne m’a pas tenaillée (je me suis rendu compte que la sensation disparaissait assez rapidement après son apparition), j’ai eu un peu de mal, le dimanche soir venu, à me contenter, comme préconisé, simplement d’une soupe ou d’une salade ^^.
Pourquoi pratiquer le jeûne?
Jusqu’ici, ce que je connaissais du jeûne renvoyait à des pratiques religieuses ou d’ascèse personnelle. En réalité, j’ai découvert qu’il existait de nombreuses raisons de jeûner, ponctuellement ou régulièrement. En voici quelques unes:
> Pour guérir: l’un de mes amis, qui jeûne régulièrement de 7 à 12 jours, m’a raconté comment sa première cure avait eu raison de sa fibrose du foie qui risquait de s’étendre et qu’il n’arrivait pas à perdre du poids préconisé par son médecin. Un jeûne de quelques jours est également préconisé avant des séances de chimiothérapie pour augmenter leur efficacité. Ou encore pour lutter contre l’arthrite et le diabète de type 2. Voire cette interview de Thierry de Lestrade, auteur du documentaire et de l’ouvrage « Jeûne, une nouvelle thérapie ».
> En prévention: plusieurs études montrent des effets positifs du jeûne, qui contribue à réduire et à éliminer les toxines de notre organisme, sur l’allongement de la vie, la survenue de cancer et d’autres maladies chroniques et dégénératives. L’Allemagne (jeûne partiel) et la Russie (jeûne complet) l’ont intégré depuis de nombreuses années dans leur dispositif médical.
> Pour perdre du poids: malgré les discours habituels sur l’importance de ne pas sauter de repas, notamment le petit-déjeuner, sur le risque d’effet « rebond » lié à une restriction calorique trop stricte, les études les plus récentes indiquent au contraire les effets positifs du jeûne sur la perte de poids. La formule la plus efficace, d’après le nutritionniste Jean-Michel Cohen, est le jeûne intermittent :
> Pour retrouver de l’énergie (même si cela peut sembler paradoxal au premier abord): La digestion consomme en effet une bonne part de notre énergie, et la stopper pendant un à plusieurs jours permet d’utiliser cette énergie à d’autres tâches (et donc à marcher ou faire du sport, puisqu’il est recommandé de conserver une activité physique normale,voire de l’augmenter, pendant un jeûne).
> Pour améliorer l’activité de son système digestif, se sentir plus léger.
> Pour reprendre de la distance et de l’autonomie face à l’alimentation, remettre en question ses croyances, voire affronter ses éventuelles peurs (de manquer, d’avoir faim…), retrouver des sensations et le plaisir de manger en conscience. J’ai découvert, ces dernières semaines, que lorsque j’avais arrêté de manger pendant plusieurs heures, loin de me jeter sur la première junk-food venue, je soignais tout particulièrement les repas suivants, en privilégiant des aliments légers, savoureux et sains, pour ne pas perdre tout le bien-être et la légèreté ressenti pendant la diète. Le fait de sauter le petit-déjeuner m’a aussi permis de réduire ma consommation de sucre raffiné.
Pour résister à la fois à la logique (sur)consumériste et aux diktats de l’industrie pharmaceutique pour laquelle il n’y a point de salut pour notre santé hors des médicaments de synthèse et/ou des interventions lourdes.L’ouvrage de Thierry de Lestrade qui comporte une partie historique explique très bien comment la médecine « moderne », au début du 20ème siècle, est parvenue à faire taire tous les tenants d’autres pratiques thérapeutiques. Cette vidéo (en anglais, mais vous pouvez activer les sous-titres ou la traduction automatique dans les paramètres) explique les bienfaits du jeûne intermittent sur le cerveau mais surtout se termine en évoquant le manque à gagner qu’il implique tant pour l’industrie agro-alimentaire que pour les laboratoires pharmaceutiques:
Jeûne intégral, jeûne intermittent ou monodiète?
Il existe en effet différentes manière de pratiquer le jeûne.
> Le jeûne intermittent, pratiqué de manière régulière, a plutôt un rôle préventif et de bien-être. Suite à mon appel à témoignages sur Instagram, Angie a indiqué qu’elle pratique un jeûne de 24h par semaine, avant tout pour le regain d’énergie qu’elle y trouve. Aymbra l’a pratiqué pendant six mois: deux mois sans petit-déjeuner, deux mois en ajoutant une journée de jeûne par semaine t les deux derniers mois avec 2 journées de jeûne par semaine. Une pratique (en suspens actuellement, car elle est enceinte) qui lui a permis de perdre un peu plus de 6 kilos, mais aussi de retrouver une meilleure digestion et une sensation de bien-être. Voir également les commentaires de Nathalie et Sophie sur l’article « Changer son alimentation« .
> Le jeûne intégral consiste quant à lui à stopper l’alimentation pendant plusieurs jours, d’une semaine à… beaucoup plus. Certaines méthodes (Buchinger en Allemagne, notamment) l’accompagnent de jus de fruits ou de bouillons, d’autres ne préconisent que de l’eau pendant la durée de la cure. L’objectif est de déclencher (au bout de 3 à 5 jours) le mécanisme de la cétogenèse, où le corps puise dans le gras et non dans le muscle pour permettre au corps, et notamment au cerveau, de fonctionner. Toujours sur Instagram, _newloadingme_ indique vouloir entamer prochainement un jeûne de 16 jours, après avoir testé plusieurs cures de 2-3 jours. Il s’agit pour elle de perdre du poids « remettre son corps à zéro », avec comme objectif d’en finir avec les excès de sucre. D’après mon ami qui pratique régulièrement des jeûnes longs, il semble que les 3ème et le 4ème jours sont les plus éprouvants, mais qu’ensuite la forme s’améliore nettement. D’après lui, c’est avant tout le mental qui est à préparer et à entretenir pour réussir.
> Enfin, outre le jeûne, il est possible d’opter pour quelques jours à plus d’une semaine de monodiète ou « détox douceur ». Pomme, raisin, riz, melon…. D’après Thomas Uhl, auteur de Et si je mettais mes intestins au repos?, de nombreux aliments sont envisageables. Une monodiète a pour avantage d’être beaucoup plus douce et progressive que le jeûne, tout en allégeant le travail du système digestif qui n’a plus qu’une seule catégories d’aliments à traiter. Julie, la fondatrice de My Fitest, fait des cures de raisin, notamment en septembre pour une détox de rentrée.
J’avoue que pour une prochaine expérience, je serais bien tentée par une monodiète de melon moi… Et vous??
J’allais le dire oui!
Je serais bien tentée par une monodiète de melon sur une journée pour commencer. Je profiterai des vacances des filles chez papy et mamie pour tenter l’expérience!
Une amie pratique le jeûne intermittent (plus de petits déjeuners) et m’en a aussi vanté les mérites. Pour ma part, cela me semble aussi le plus simple à mettre tenter dans un premier temps, ou la mono diète. Oui le melon me tente bien !!!!!
Oui personnellement je trouve ça vraiment facile, surtout en cette saison :-)… Et honnêtement, je suis surprise de l’énergie retrouvée !
Bonjour, pratiquant moi-même le jeûne depuis 5 ans pour raisons de santé, à raison de 2 semaines/an + une journée de temps en temps après des repas de famille un peu copieux…j’ai réussi à me débarrasser des douleurs dont je souffrais au niveau des mains en raison d’une maladie auto-immune (rhumatisme psoriasique). La seule alternative qui m’était proposée était la prise d’anti-inflammatoires et c’était pour moi hors de question !
J’ai décidé de me former pour encadrer à mon tour des séjours « Jeûne et randonnée » de type Buchinger afin de faire bénéficier d’autres personnes des bienfaits de cette pratique et améliorer l’hygiène de vie et la santé de beaucoup d’entre elles.
Bonjour Valérie, je te remercie pour ta visite et surtout pour ton commentaire 🙂 Bravo pour cette décision de transmettre ton savoir et ton expérience. Je m’intéresse tout juste au sujet et tout ce que je découvre (et ce que j’expérimente à mon tout petit niveau… mais j’ai dans l’idée que je suis loin d’en avoir fini!) m’interroge: comment se fait-il que ce soit encore aussi peu connu en France? Je crois qu’il y a effectivement tout un travail d’information, de pédagogie et d’accompagnement à développer 🙂
PS: je viens d’aller voir ton site et le programme est alléchant, je le garde dans un petit coin de ma tête pour 2017 (et si tu as une mailing list -je ne l’ai pas vue sur ton site- n’hésite pas à m’y inscrire!)
Bonjour et Bravo pour cette communication et recherche autour du jeûne. Il est étonnant qu’en France on découvre ou redécouvre seulement maintenant les bienfaits du jeûne. Depuis la nuit des temps le corps a su s’adapter à des périodes avec peu de nourriture. Notre corps est capable de jeûner de temps en temps avec des effets tout à fait bénéfique sur notre santé, alors que la surabondance de nourriture que lui propose notre société de consommation lui pose problème (voir les maladies de civilisation). Pour ma part je pratique le jeûne de 16 ou 20h 4 jours par semaine et m’organise un jeûne de 10 jours une fois par an et cela depuis mes 20 ans. Je connaît Valérie et tu as raison, son programme est parfait! Bonne continuation dans tes découvertes autour du jeûne!
P.S. Et pour ce qui est du melon, c’est mon fruit de reprise préféré, après un jeûne quand c’est la saison et que les melons sont exquis, gorgés de soleil. Il est important de choisir des fruits mûris à point, de qualité, non traités. Un fruit cueilli avant maturation est astringent pour le tube digestif.
Merci bcp pour ta visite et tes commentaires Nicola… Pour l’instant j’ai adopté le jeûne de 16h au quotidien, et quand jai l’opportunité (c’est à dire quand je suis seule sans mes enfants), j’expérimente des jeûnes ou mono-diètes de 24 ou 48h… Jaimerais bcp pouvoir un jour tester un jeûne plus long, mais cela demande plus d’organisation 🙂